L’année 2015 a été bénéfique au marché immobilier. Après des mois de marasme, les baisses conjuguées des taux et des prix des logements, couplée à la réussite du dispositif Pinel, ont permis le retour des investisseurs sur le marché.
Cette fois, le gouvernement peut être satisfait. Après le cataclysme Duflot, la loi Pinel a enfin permis de faire redémarrer les mises en chantier de logements neufs. Sur un an, elles n’affichent plus qu’un recul de 0,7% entre juillet et septembre 2015. Les permis de construire ont, eux, progressé de 2.3% sur la même période.
Dans le détail, les mises en chantier de logements ordinaires ont reculé de 1.7%, à 70 300 unités sur ces mêmes trois mois. À l’opposé, les logements en résidence ont bondi de 34,2%, à 5 600 unités. Ces résultats, même s’ils peuvent paraître négatifs, sont bien meilleurs qu’en 2014.
La loi Pinel fonctionne (enfin)
Si elle n’est pas la seule à participer au redressement du marché immobilier, la loi Pinel y a grandement contribué. En permettant de cibler plus précisément les zones où le marché immobilier local est en tension et en assouplissant les conditions d’éligibilités, le dispositif a rassuré les investisseurs.
La loi Pinel offre une déduction fiscale en fonction de la durée de location - 12% pour 6 ans, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans. Le zonage impose également des plafonds de loyers et de ressources. Le plafond Pinel pour les locataires détermine un niveau de ressources à ne pas dépasser. Ce critère est logique : l’idée est d’équilibrer les revenus d’un ménage avec la part des dépenses immobilières. Pour dire les choses plus simplement, qu’un ménage ait les moyens de payer ses loyers.
Cette fois, le gouvernement peut être satisfait. Après le cataclysme Duflot, la loi Pinel a enfin permis de faire redémarrer les mises en chantier de logements neufs. Sur un an, elles n’affichent plus qu’un recul de 0,7% entre juillet et septembre 2015. Les permis de construire ont, eux, progressé de 2.3% sur la même période.
Dans le détail, les mises en chantier de logements ordinaires ont reculé de 1.7%, à 70 300 unités sur ces mêmes trois mois. À l’opposé, les logements en résidence ont bondi de 34,2%, à 5 600 unités. Ces résultats, même s’ils peuvent paraître négatifs, sont bien meilleurs qu’en 2014.
La loi Pinel fonctionne (enfin)
Si elle n’est pas la seule à participer au redressement du marché immobilier, la loi Pinel y a grandement contribué. En permettant de cibler plus précisément les zones où le marché immobilier local est en tension et en assouplissant les conditions d’éligibilités, le dispositif a rassuré les investisseurs.
La loi Pinel offre une déduction fiscale en fonction de la durée de location - 12% pour 6 ans, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans. Le zonage impose également des plafonds de loyers et de ressources. Le plafond Pinel pour les locataires détermine un niveau de ressources à ne pas dépasser. Ce critère est logique : l’idée est d’équilibrer les revenus d’un ménage avec la part des dépenses immobilières. Pour dire les choses plus simplement, qu’un ménage ait les moyens de payer ses loyers.